Circuit 6 jours depart de Marrakech vers sud desert Merzouga

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.::::::::: Le Maroc :::::::::.

LeMaroc, en forme longue leRoyaume du Maroc, enarabeal-Maghrib,المغربetAl Mamlakatu'l-Maghribiya,المملكة المغربيةou encore leRoyaume chérifien, est un pays d'Afrique du Nordappartenant auMaghreb. Sa capitale politique estRabatalors que la capitale économique et la plus grande ville du pays estCasablanca. Le pays est bordé par l’océan Atlantiqueà l’ouest, par l’Espagne, ledétroit de Gibraltaret lamer Méditerranéeau nord, par l’Algérieà l’est, et au sud parle territoire non autonomeduSahara occidental.

Le Maroc a pourrégime politiqueunemonarchie constitutionnelledont le souverain actuel est leroi Mohammed VI, de ladynastie alaouite, établie depuis 1666, la plus ancienne du monde contemporain. En1912, à la suite dutraité de Fez, et jusqu'à l'indépendance de1956, le territoire du Maroc a été partagé selon un double régime deprotectorat, assumépar la Franceetpar l'Espagne. Le Maroc est membre de plusieurs organisations dont l'Organisation des Nations unies, laLigue arabe, l’Union du Maghreb arabe, laFrancophonie, et l’Organisation de la conférence islamique. Le Maroc est le seul pays africain à ne pas faire partie de l'Union africaine, mais il cherche à consolider ses relations avec l'Union européenne. En1987, le Maroc a tenté, sans succès, d'adhérer à la CEE, et s'est vu octroyer en2008un « statut avancé » auprès de l'UE5. Le15mai2009, il a rejoint leCentre Nord-SudduConseil de l'Europe6. Enjuin2004, en reconnaissance des liens étroits qui unissent les deux pays et en appréciation du soutien résolu du Maroc à la guerre contre le terrorisme, le président desÉtats-Unisdésigna le Maroc comme l'un des alliés majeurs hors-OTAN7.

Selon l'historienBernard Lugan, c'est entre autres l'attrait des richesses provenant du commerce du Sud (Sahara) vers le Nord (l'Occident) qui va attirer les convoitises de diverses tribus avec pour ville carrefourMarrakechqui deviendra naturellement la capitale de diverses dynasties, en particulier celles venant du Sud (Almoravides,Almohades,Saadiens) ; toute l'histoire du Maroc (desIdrissidesauxAlaouites) est ainsi marquée par le commerce des richesses du Sud vers le Nord. L'histoire et l'origine du Maroc furent, sont et seront marquées par le lien avec le Sahara8.

Toponymie

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Caravane saharienne au sud du Maroc
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Village typique du Haut Atlas
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Saidia plage

Le Maroc se dit en berbèrelmruk(ⵍⵎⵔⵓⴽ entifinagh), nom qui dérive de la prononciationAmur n'wakuc("Amour" qui signifie "pays" et " Akouch" qui veut dire " dieu" ce qui donne la terre de dieu ou la terre sainte)9. Une autre étymologie donne l'interprétation de « terre de parcours10. » C'est aussi ce mot qui a donné le nom deMarrakech11.

Le Maroc se dit en arabeal-Maghrib(المغرب), ce qui signifie « le couchant » ou « l’Occident12 » (littéralement : « le Maghreb »).

Ce même mot, en arabe, désigne aussi leMaghrebau sens large13 ; aussi, lorsqu'il est nécessaire de préciser, on nomme le Marocal-Maghrib al-’aqṣaą(المغرب الاقصى), signifiant « le Couchant lointain » ou « l’Extrême-Occident », et on désigne leMaghrebparal-Maghrib al-°arabiy(المغرب العربي), soit « l'Occident arabe ».

Le nomfrançaisMarocdérive quant à lui de la prononciationespagnoledeMarrakech,Marruecos, ville du centre du pays fondée en1062et qui fut la capitale de trois dynasties (celle desAlmoravides, desAlmohadeset desSaadiens). De cette prononciation dérivent égalementMarrocos(enportugais),Marocko(ensuédois),Morocco(enanglais), etMarokko(enallemand,norvégienetnéerlandais), lesPersansl’appelant euxMarakech. LesTurcsl’appellentFasqui vient du nom de l’ancienne capitale du Maroc sous les dynastiesmérinide,wattasideetalaouite(avant1912),Fès. Dans l’Antiquité, lesGrecsappelaient les habitants de la région les Maurusiens. À partir de cette appellation, la région composée du Maroc et de l'Algérie occidentale sera connue sous le nom deMaurétanie(à ne pas confondre avec laMauritanie). La région sera par la suite divisée en deux Maurétaniesprovincespar lesRomains : la Maurétanie Tingitane avecVolubilispour capitale (ancienne cité berbère d'Oulil) et la Maurétanie Césarienne avec Cesarea (Tipaza) pour capitale (centre et ouest de l'Algérie). Le Maroc est le pays où les Grecs anciens situaient le mythiquejardin des Hespérides.

Le Maroc fut connu sous le nom de Royaume de Marrakech sous les trois dynasties qui eurent cette ville comme capitale, puis sous le nom de Royaume de Fès sous les dynasties qui résidèrent à Fès. Sous la dynastie des Alaouites, le Maroc est aussi connu sous le nom d'Empire chérifien. Cette appellation, très utilisée avant 1956, l'est aussi jusqu'à nos jours car le souverain alaouite, descendant du prophète de l'islamMahomet, est "cherif" c'est-à-dire noble. AuXIXe siècle, les cartographes européens mentionnaient toujours un "Royaume de Maroc" en en indiquant l'ancienne capitale "Maroc" (pour Marrakech). À l'indépendance, le pays prit le nom officiel de Royaume du Maroc et lesultanMohamed ben Youssef en devint le roi sous le nom deMohamed V.

Histoire

Article détaillé :Histoire du Maroc.
Fondation du Maroc

La fondation du Maroc, pays se considérant arabo-berbère, africain et musulman, se fait avec lesIdrissidesqui allièrent à leur cause diverses tribus contrôlant des petits royaumes ou territoires indépendants de tout pouvoir central. Au fur et à mesure des alliances, les Idrissides vont étendre leur influence territoriale avec des populations autochtones et lancer les bases de l'organisation d'un État constitué (Makhzen) reprises par les dynasties suivantes. Si les Idrissides vont commencer à dessiner les bases de l'État et des frontières de l'actuel Maroc ce sont les Almoravides qui en créant leur capitale Marrakech donneront au pays son nom (le nom Maroc est due à déformation linguistique française de Marrakech); ils consolideront et élargiront l'œuvre débutante et fragile des Idrissides ; les dynasties suivantes hériteront de l'expérience étatique précédente.

Même si d'autres civilisations du bassin méditerranéen (Rome,Carthageetc..) ont enrichi l'histoire du pays et même, si des populations de l'actuel Maroc vont participer à l'essor de ces civilisations, les historiens du Maroc les considèrent comme appartenant à des puissances étrangères, de surcroît non musulmanes, point important dans la définition du pays.

À partir des Idrissides, les dynasties qui suivirent et qui durent, elles aussi, établir des alliances avec des tribus de l'actuel Maroc, seront considérées comme marocaines par les historiens.

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Monnaie Idrisside année 840, marque de la création d'un État

À l'époque des Idrissides, le Maroc s'appelle le Royaume de Fez.

À propos du Maroc, le termeEmpireest parfois utilisé car par définition, un empire est un ensemble d'États ou de royaumes (voir les différentes cartes du Maroc). Ceci explique l'appellation « villes impériales » utilisée encore de nos jours pour qualifier les villes deFès,Marrakech,MeknèsetRabat14.

Lorsque le Maroc se fonde, le reste du Maghreb est éclaté sous forme de royaumes ou territoires indépendants, parfois concurrents ou en guerre, sans pouvoir central c'est-à-dire non organisés en État dirigé par des populations autochtones.

L'organisation en État organisé permit aux Saadiens et aux Alaouitesde s'opposer à l'avancée ottomane[réf. nécessaire]qui s'arrêta à la Moulouya et qui s'étendait sur une grande partie des autres pays arabes actuels.

Des désaccords apparus au début duXXe siècle dans la famille Alaouite et dans le Makhzen plus globalement suite à des problèmes de gestion du pays, créèrent une période d'instabilité (comme le Maroc en connut dans le passé) dont vont profiter plusieurs puissances coloniales (Allemagne, Angleterre, Espagne, France) pour essayer de s'emparer du pays qui possède entre autres une position géostratégique intéressante, à la veille de la Première Guerre mondiale. Après bien des tractations houleuses et secrètes qui faillirent déclencher dès 1912 la Première Guerre mondiale, le Maroc fut partagé entre la France et l'Espagne.

Préhistoire et protohistoire
Articles connexes :Préhistoireetprotohistoire.

Les premières traces d'une présence d'hominidés sur le territoire marocain datent d'environ 700 000 ans. De cette période diteacheuléenne, on a retrouvé un certain nombre d'outils, notamment dans la plaine de laChaouïaet plus précisément à proximité immédiate de l'agglomération casablancaise. Outre l'outillage, on a découvert un certain nombre de fragments humains notamment dans les carrières Thomas, près deCasablanca(mandibules, maxillaires et fragments crâniens d'Homo erectus)15.

De l'époquemoustérienne(120 000 à 40 000 ansBP), le site le plus explicite est celui de Jbel Irhoud situé à mi-chemin entre les villes deMarrakechet deSafiet où ont été découverts deux crânes d'hominidés, des outils associés à l'industrie levalloiso-moustérienne ainsi que d'importants restes d'animaux aujourd'hui disparus.

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Extension de la culture ibéromaurisienne

L'époqueatérienne(60 à 40 000 ansBP16) a apporté son lot d'outils pédonculés retrouvés dans de nombreuses grottes situées sur le littoralatlantique(Dar Soltane 2)17. Néanmoins cette période a surtout été marquée par de profondsbouleversements climatiquesayant entrainé unedésertificationsans précédent du territoire marocain ainsi que la raréfaction voire la disparition d'un grand nombre d'espèces animales et végétales. Cette dynamique a cependant été contrecarrée par le rempart naturel que constituent les chaînes de l'Atlaset duRif, que ce soit au Maroc ou dans le reste duMaghreb.

L'arrivée d'Homo sapiensauMaghrebavant l'Épipaléolithiquea été démontrée puisque lesindustriesatériennes ne sont pas l'œuvre de l'homme de Néandertal, dont l'aire de répartition est exclusivementeurasiatique, mais bel et bien d'Homo sapiensprésentant des caractéristiques archaïques.

Il y a environ 21 000 ans, la civilisationibéromaurusiennevoit le jour. Elle se caractérise par des rites funéraires plutôt évolués et par un raffinement de l'outillage utilisé. Néanmoins, il n'est pas encore question d'agriculture. La grotte deTaforaltdans la région d'Oujdacorrespond au plus grand gisement de l'époque.

Cette civilisation se maintient et se répand sur l'ensemble duMaghrebavant de se métisser progressivement vers le neuvième millénaire avant notre ère avec lespopulations capsiennes, ancêtres desBerbèresmodernes. Les premiers éléments découverts correspondant à cette période (Néolithique) datent d'environ 6 000 ans. Ceux-ci témoignent d'une sédentarisation déjà avancée ainsi que d'une maîtrise relative destechniques agricoles.

Le Maroc antique
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Ruines Romaines de Volubilis

À partir des années - 3000 se développe au Maroc laculture campaniforme. Dès lors le Maroc entre dans l'âge du bronzeet on assiste à la diffusion d'une céramique noire spécifique dont la présence est attestée dans un certain nombre de sépultures de la régionrifaine.

À partir duXIe siècle av. J.-C., les hardis commerçantsphéniciensvenus duLibanactuel atteignent les côtes marocaines et notamment la côte atlantique. Ils fondent de nombreux comptoirs qui serviront de bases à de nombreuses cités romaines puis arabes (dont les principaux furent Tingis etLixus, actuellesTangeretLarache). Au passage, c'est à cette période déjà que l'on dateles toutes premières installations de populations juives au Maroc.

L'autonomie progressive deCarthageprofite aux comptoirs phéniciens fondés sur les côtes marocaines dans la mesure où ils seront davantage mis en valeur du fait de la proximité relative avec la nouvelle capitale de l'empire punique. L'influence de lacivilisation carthaginoisese fait grandement sentir auprès des populations indigènes dont l'organisation s'améliore parallèlement. Ainsi les tribus berbères se fédèrent progressivement, fondant des royaumes cohérents dont le premier sera le royaume deMaurétanied'abord confiné dans le nord-ouest de l'actuel Maroc, et dont les souverains portent le titre d'Aguellid à l'instar des rois deNumidie. Le sud du pays est occupé par lesGétuleset l'est par lesNumides.

Du fait du soutien apporté par laMaurétanieà l'Empire romainlors de la destruction de Carthage, il se nouera une étroite amitié entre les deux Etats (d'où l'éviction du chef numideJugurtha). Le roiBocchusse voit même décerné le titre d'Ami du Peuple par leSénat romainet gagne l'amitié duconsulCaius Marius. Sous le règne deJuba IIla Maurétanie devient un royaume vassal, réputé pour ses exportations de pourpre et de produits maritimes, assez riche pour tailler sa propre monnaie d'or. Une brillante civilisation urbaine se développe, influencée à la fois par l'héritage carthaginois et par les courants artistiques de laGrèce antiqueet de l'Égypte antique. De telles influences sont sans doutes dues au mécénat de la propre épouse de Juba II, la reineCléopâtre Séléné, qui n'est autre que la fille deMarc Antoineet deCléopâtre VII. Mais cette richesse attise la convoitise de Rome, etPtolémée de Maurétanie, fils et successeur de Juba II, va en subir les conséquences.

Lors d'une invitation de Ptolémée àRome, le dernier roi maurétanien est assassiné par l'empereurCaligula, ce qui entrainera après deux années de troubles une annexion de la Maurétanie (42 ap J.-C.) que l'on désignera dès lors sous le nom deMaurétanie Tingitane, décrétée officiellement province impériale par l'empereurClaude Ier. Là encore, seul le nord de l'actuel territoire marocain est effectivement sous contrôle romain, le reste du territoire restant aux mains de tribus indépendantes. Les Romains fondent une cité prospère àVolubilis(non loin de l'actuelleMeknès). Néanmoins la capitale administrative demeurera Tingis, futureTanger, siège duprocurateur, le gouverneur de la province, de rang militaire et appartenant à l'ordre équestre (chevalier romain). Durant toute cette période une grande autonomie est accordée aux différentes tribus (comme en témoignent les fameuses tables deBanasa), mais la constante pression des peuplades méridionales puis les crises internes à l'Empire auront progressivement raison de laMaurétanie Tingitane. AuIIIe sièclesous le règne deDioclétienla province est réduite à la côte nord et à Sala (actuelleSalé). Au cours de l'occupation romaine les cités, colonies de droit romain ou latin, se dotent de monuments civiques et utilitaires (temples, forums, basiliques, arcs de triomphe, thermes, et même théâtre à Lixus) et de résidences privées ornées d'œuvres d'art (sculptures, mosaïques) et destinées à l'élite maure romanisée. Les plaines cultivées sont partagées par l'aristocratie locale, qui s'enrichit notamment de l'exploitation de l'olivier dont les produits sont exportés dans les provinces voisines. Les terrains de parcours plus lointains sont laissés aux tribus nomades ou semi-nomades. Les ports de Tingis et de Sala connaissent une intense activité commerciale.

Les autorités recrutent des auxiliaires militaires parmi lesMaures, destinés à servir notamment dans la cavalerie. Le plus célèbre d'entre eux,Lusius Quietus, fils du chef d'une grande tribu nomade des confins duRifet des monts de l'Atlas, réalise une brillante carrière sous le règne deTrajan. Au nom de l'Empire, il combat lesDaceset lesParthes, et conquit l'Arménie, laMédieet laBabylonie, puis pacifie laJudéeen proie aux révoltes anti-romaines. Le prestige de Lusius Quietus devient tel qu'il est même envisagé pour monter sur le trône impérial à Rome en lieu et place d'Hadrien.

En 429, des tribusvandalesoriginaires deGermanietraversent leDétroit de Gibraltarmais dans leur imperturbable course vers ce qui demeurait de la mythique Carthage, ils ne contrôlent guère que le littoral méditerranéen, se désintéressant totalement de l'intérieur des terres. Un siècle plus tard, lesByzantinscommandés par le généralBélisaire, désireux d'anéantir leroyaume vandalepacifieront le nord du territoire, désenclavant par la même occasion les tribusmauresdu reste du pays. Le gouvernement deConstantinoplesousJustinien Iercrée la province de Maurétanie Seconde, qui regroupeTanger,Ceuta,Lixuset l'extrême sud de l'Hispanie, l'ensemble étant administré par un exarque et par descomes(comtes). Cette occupation byzantine perpétuellement menacée par lesGothsau nord et par lesBerbèresau sud, va cependant subsister jusqu'à la conquête arabo-islamique.

Rôle des tribus au cours de l'histoire du pays

Comme dans l'histoire de très nombreuses nations à travers le monde, aucune dynastie marocaine (des Idissides aux Alaouites) ne pourra s'imposer par elle-même. Toutes devront, pour étendre et asseoir leur influence géographique sur des périodes plus moins longues, passer des alliances (intéressées, religieuses, maritales, forcées, pacifiques ou négociées) avec les différentes autres tribus musulmanes et parfois juives du pays. L'islam sera le principal ciment entre les différentes tribus qui composent le royaume mais ses interprétations feront naitre des conflits. Le fait que certaines dynasties se soient réclaméeschérifiennesne sera pas un atout suffisant à leur persistance.

Le Maroc restera longtemps un pays fortement tribal cela même après l'indépendance du pays en 1956. C'est la raison pour laquelle, de nos jours encore, les représentants des différentes tribus du pays continuent à réitérer leur allégeance au Roi au cours de la fête annuelle du Trône. Compte tenu des dissensions familiales et des luttes de pouvoir au sein des différentes dynasties marocaines successives tous les membres (sans exception) de la famille royale sont également tenues de prêter allégeance au Roi. Cette fête du Trône a pour but de souder et de rappeler le lien entre le monarque et le peuple en particulier à des moments difficiles de l'histoire du pays.

Royaume de Sijilmassa (758-1055)

Un émirat fondé par lesZénètesémerge dans la région duTafilaletà partir de758. Dirigé par la dynastie des Midrarides (dont le fondateur est Semgou Ibn Ouassoul), il prend pour capitale la cité deSijilmassa. Ce royaume professe officiellement lekharidjismede ritesufritemais finit par reconnaître à partir de883la suprématie religieuse du califatsunnitedes Abbassides. Les Midrarides se consacrent cependant à maintenir une alliance avec les autres États kharidjites, comme le royaume desRostémidesdeTahert, et à établir un fructueux commerce caravanier de l'or avec leroyaume du Ghana, à l'époque maître des plus importants gisements aurifères de l'Afrique de l'Ouest. L'émirat de Sijilmassa atteint ainsi son apogée auIXe sièclegrâce à son rôle de plaque tournante du trafic des métaux précieux, et sa renommée s'étend ainsi jusqu'aux pays méditerranéens et auMoyen-Orient. C'est précisément cette position de débouché de l'or africain qui excite les convoitises des Omeyyades et desFatimidesqui s'affrontent pour sa domination. Ce sont finalement lesAlmoravidesqui s'emparent du royaume midraride en1055. Par la suite, la fondation deMarrakechéclipse définitivement le prestige de Sijilmassa.

De la conquête arabe aux troubles anarchiques
Article détaillé :Dynastie Idrisside.
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Ancienne Medersa idrisside de Fés

En 649, débute la conquête duMaghrebpar les troupesarabes. C'est 35 ans plus tard que ces troupes pénètrent véritablement dans le territoire marocain. Les tribus berbères installées aussi bien dans les contreforts montagneux de l'Atlas et du Rif que dans les fertiles plaines atlantiques soutiendront dans un premier temps lesByzantinsinstallés sur les côtesméditerranéennesqu'ils préféreront aux Arabes notamment à cause d'erreurs diplomatiques. La destruction des installations byzantines aux alentours de l'an 700 aura finalement raison de la résistanceberbèrequi se convertira dès lors à l'islamapporté par les conquérants arabes. Les berbères du Maroc étaient alors très faiblement christianisés tandis que les populations juives ne se convertirent que très faiblement à l'islam. Par ailleurs, l'islam ne sera dès lors plus jamais contesté au Maroc, contrairement à ce qui a pu se passer enAlgérieou enTunisie. D'autre part, l'année 708 correspond à l'intégration du Maroc au sein de l'empire desOmeyyades. Dans le sillage des succès marocains, les armées arabes traverseront ledétroit de Gibraltarsous le commandement deTariq ibn Ziyadet atteindront laNavarredès 715.

En740, les tribusberbèresadoptent lekharijismejugé plus proche des principes de "démocratie tribale" que la doctrineomeyyade. Le califat qui refuse cettehérésiese replie, fragilisé depuisDamaspar l'irrésistible ascension desAbbassides. Le Maroc connait l'anarchie.

L'histoire desIdrissidesest indissociable de la personne d'Idriss Ier, descendant d'Ali et de Fatima, gendre et fille du prophète de l'islamMahomet, qui fuyant les massacres dont était victime son entourage et sa famille vint se réfugier dans leMoyen Atlas, àVolubilis, ancienne cité romaine déchue. Obtenant l'aval des tribus locales, il fonda en 789 la ville deFèsdans la plaine du Saïss dont il fit la capitale de son nouveau royaume, le Maroc, proclamé en791. Assassiné par un envoyé du califeHaroun ar-Rachid, son filsIdris IIlui succède après une régence. Il étend sa capitale ainsi que son royaume et avance au-delà deTlemcen, pris par son père dès789et assujettit de nombreuses tribusZenata. Son successeurMohammedfera construire la prestigieuse mosquéeQuaraouiyine, une des toutes premières universités de l'Histoire. À cette période,Fèsdevient un des principaux centres intellectuels du monde arabe et attire d'éminents scientifiques et théologiens. Le royaume du Maroc étend régulièrement ses frontières mais se retrouve menacé par la puissante dynastie desFatimidesà l'est. Indiqués califes deCordoueau début duXe siècle, lesIdrissidessubiront également au nord la pression desOmeyyades. En985, lesFatimideset leurs vassaux d'Algériepoussent lesIdrissidesà se réfugier enAndalousie.

Dès le milieu duXe siècle, l'affaiblissement desIdrissidesdu fait non seulement des pressions externes mais surtout des dissensions internes entraine un regain d'activité des grandes tribus berbères qui fondent et conquièrent de nombreuses cités. Les états deSijilmassadans le sud et deNekordans le nord se maintiennent et gagnent de l'ampleur durant cette période.

Références aussi en liens externes

Royaume des Berghouata (entre les VIIIe et Xe siècles)
Article détaillé :Berghouata.

Les Barghawata (ou encore Barghwata ou Berghouata) forment un émirat berbère, appartenant au groupe de l'ethnie desMasmoudas. Après que les kharijites ont échoué dans leur rébellion au Maroc contre les califes deDamas, ils établissent (7441058) un royaume dans la région de Tamesna sur les côtes de l’Atlantique entreSafietSalésous l’égide de Tarif al-Matghari. La particularité de cet État est de créer une religion purement berbère, s'appuyant sur un livre saint inspiré duCoran, et dirigé par un gouvernement théocratique fixant les rituels d'un nouveau culte empruntant à la fois à l'islam, aujudaïsmeet aux antiques croyances locales. Les Barghwata maintiennent leur suprématie dans la région des plaines atlantiques durant quatre siècles, et entretiennent des relations diplomatiques et commerciales avec le califat omeyyade de Cordoue qui voit probablement en eux des alliés potentiels contre les Fatimides et leurs alliészénètes. Il semble que sur les 29 tribus constitutives de ce royaume, douze aient adopté réellement la religion barghwata, les dix-sept autres étant restées fidèles au kharijisme18.

  • voir aussi liens externes
Dynastie Idrisside (789-985)
Article détaillé :Dynastie Idrisside.

L'histoire des Idrissides commence, lorsqu'un princearabechiitede la famille de`Ali(quatrièmecalifede l'islam) et son affranchi Rachid Ben Morched El Koreichi, se réfugient dans leMoyen Atlas. Fuyant la menace desAbbassides(qui avaient massacré desAlideset leurs partisans chiites lors de la bataille de Fakh près de La Mecque), ils séjournent enÉgypteavant de s'installer àWalilah(Volubilis), sous la protection de la tribu berbère desAwarbas. Réussissant à rallier les tribus à sa cause, Idriss est investi Imam et fonde la ville de Fès en789sous le nom d'Idriss Ier. C'est le début de la dynastie des Idrissides.

Idris Ierest assassiné par un émissaire du calife abbassideHaroun al-Rachid, un certain Sulayman al Zindhi. Ne se doutant point que la femme d'Idris Ier(Kenza) est enceinte, le maître deBagdadpense que la menace est vaincue. Mais quelques mois plus tard,Idris IInaît. Son éducation a été confiée à l'affranchi de son père Rachid. Onze années plus tard, il est proclamé Imam. Au fil des années, sa sagesse et son sens pour la politique s'affirment, il réussit à fédérer plus de tribus, le nombre de ses fidèles s'

accroît et la puissance de son armée (dans laquelle s'engagent notamment des Kaisites issus des tribus du nord de lapéninsule arabique) se développe. Le royaume idrisside englobe ainsi toute la portion de territoire s'étendant deTlemcenà l'est jusqu'auSoussau sud. Il semble que la dynastie idrisside, du moins à ses débuts, ait professé le chiisme et plus précisément lezaïdisme, réputé être le plus modéré des rites chiites19.

Se sentant à l'étroit àWalilah, Idriss II quitte l'antique cité romaine pourFès, où il fonde le quartier des Kairouanais sur la rive gauche (Idris Iers'était établi sur la rive droite, le quartier des Andalous). Les Kairouanais sont issus de puissantes familles arabes et arabo-perses (duKhorassan) établies enIfriqyadepuis l'époque abbasside. Elles sont expulsées deKairouanen raison des persécutions politiques infligées par lesAghlabides. Les Andalous qui s'installent à Fès sont quant à eux des opposants auxOmeyyades, originaires des faubourgs cordouans (notamment du faubourg du Rabad, d'où le nom de Rabadis attribué aux éléments de cette première vague d'immigration en provenance d'Al-Andalus)20. Le royaume idrisside connaît de manière générale une importante phase d'urbanisation, illustrée par la création de villes nouvelles commeSalé, Wazzequr et Basra, inspirée de laBassorahd'Irak. Ces cités sont des foyers de diffusion de culture arabe et des vecteurs d'islamisation. À cette même époque, lesVikingsvenus de la lointaineScandinavieet dirigés par le redoutable chefHastingse signalent par leurs incursions dévastatrices sur les côtes nord du Maroc (notamment dans les régions d'Asilahet deNador).

En985, les Idrissides perdent tout pouvoir politique au Maroc et sont massivement exilés en Al-Andalus. Installés àMalaga, ils récupèrent peu à peu leur puissance, au point d'engendrer une dynastie pendant l'époque des taifas, lesHammudites. Ces derniers prétendront même au califat àCordoueen lieu et place des Omeyyades en101621.

المملكة المغربية (ar)
Al Mamlakatu'l-Maghribiya (ar)
Royaume du Maroc (fr)

Drapeau du Maroc Armoiries du Maroc
(Drapeau du Maroc) (Armoiries du Maroc)
Devise nationale :

Arabe : الله، الوطن، الملك
Français : Dieu, la Patrie, le Roi

La zone hachurée sur la carte désigne le Sahara occidental, revendiqué et majoritairement contrôlé par le Maroc,mais dont la souveraineté n'est pas reconnue à l'ONU. 
La zone hachurée sur la carte désigne le Sahara occidental,
revendiqué et majoritairement contrôlé par le Maroc,
mais dont la souveraineté n'est pas reconnue à l'ONU.
Langue officielle Arabe1
Capitale Rabat
34°02′ Nord 6°51′ Ouest
Capitale économique Casablanca
Forme de l’État Monarchie constitutionnelle
 - Roi
 - Premier ministre
Mohammed VI
Abbas El Fassi
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 57 (40(a))e
446 550 (710 850(a)km2
1,059 %
Population
 - Totale (décembre 2009)
 - Densité
Classé 35e
31 671 474(b)2 hab.
83,14 (48,44(a)) hab./km2
Indépendance
 - Date
De la France (pour le Maroc « central »), de l'Espagne (pour le Rif, l'enclave de Sidi Ifni, le protectorat de Cap-Juby et les provinces du Sud (contestées))
- 2 mars 1956 (pour la zone française)
- 7 avril 1959 (pour le protectorat espagnol du Maroc)
- 30 juin 1969 pour l'enclave d'Ifni
- 14 novembre 1975 pour les deux tiers nord du Sahara Occidental(contesté)
- 14 août 1979 pour la récupération de Oued Eddahab (contesté)
Gentilé Marocains, Marocaines
IDH (2010) en augmentation 0,567 (moyen) (114e3)
Monnaie Dirham marocain (MAD)
Fuseau horaire UTC +0 ou +1 en été
(2010 : du 2 mai au 7 août)
Hymne national Hymne chérifien
Code ISO 3166-1 MAR, MA
Domaine internet .ma
Indicatif
téléphonique
+212

(a) avec le Sahara occidental
(b) 29 891 708 selon le dernier recensement des autorités marocaines (2004)4

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